27.10.07

a habit or a rabbit



Superfan: Putain!
Loïs Lame: How would you know?
Superfan: Fa-bu-leux ce concert des Animal Collective. Je les aime 'more than my own kin'.
Loïs Lame: Mouais. C'est pour ça que, passé la toute grosse émotion du début (ne nie pas, je t'ai vu ravaler de grosses larmes, toute l'Orangerie t'a vu ravaler de grosses larmes d'émotion), tu étais distrait, l'esprit à des lieues, presque tout le reste du concert.
Superfan: C'est d'autant plus vrai que les chansons d'Animal Collective me filent direct under the pink, elles sont très chargées pour moi. Du coup mon esprit file s'interroger sur les gens qui faisaient partie de ma vie au même moment que certains morceaux. Mais ça m'arrive tout le temps en concert, tu le sais bien, tu as l'air de tomber des nues.
Loïs Lame: Je ne tombe de nulle part, Meussieu, c'est pas moi qui prétends voler. D'ailleurs, t'as envie de parler de ces gros mugs Starschmucks que t'as chourrés à Berlin?
Superfan: M'enfin Louise, tu déconnes, Superfan ne ferait jamais un truc pareil.
Loïs Lame: M'appelle pas Louise, c'est Loïs, tu sais que ça me met en rote. N'empêche, la petite Islaja de la première partie, ouh laa. Elle aurait pu faire avec quelques conseils mode de ton superpote Superficiel. Heureusement qu'elle n'a fait que trois chansons.
Superfan: J'ai pourtant cru à un moment que ça allait marcher.
Loïs Lame: Oui, une demi-chanson, je t'ai vu te redresser et esquisser un sourire. Mais franchement, stait soûlant leurs petits bidouillages ethnico-atmosphériques dans une langue... inventée, chuis sûr.
Superfan: Mais alors, l'album d'Animal prend du sens, à le voir exécuter live, avec ce beau son puissant, ce show lumière fabuleux.
Loïs Lame: Oui enfin. Deux heures debout, des lumières stroboscopiques braquées sur le public, moi jtais contente que ça finisse...

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